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Quel traitement naturel pour ne plus uriner la nuit ?

Vous vous levez souvent la nuit pour uriner ? Fréquent avec l’âge, le phénomène de nycturie dégrade considérablement la qualité du sommeil. Découvrez les remèdes naturels pour dormir (enfin) d’une seule traite.

Remède naturel contre les mictions nocturnes

Nycturie : définition et causes

Qu’est-ce que la nycturie ?

Au sens de l’ICS (International Continence Society), la nycturie désigne le fait de se réveiller une ou plusieurs fois pour uriner durant la période principale de sommeil. Chaque épisode de miction, pour être comptabilisé, doit donc être précédé et suivi d’un temps de sommeil (1).

Combien de fois doit-on uriner la nuit ?

Lorsque nous dormons, notre organisme sécrète une hormone appelée vasopressine (ou hormone anti-diurétique) censée concentrer nos urines et réduire notre fréquence mictionnelle (2). Ce qui, théoriquement, devrait nous épargner les allers-retours aux toilettes la nuit.

Dans les faits pourtant, ce mécanisme n’est pas infaillible. Il peut se dérégler sous l’influence de différents facteurs, non nécessairement pathologiques. On observe par exemple que le besoin d’uriner la nuit se fait plus impérieux avec le vieillissement : on estime par exemple que 50 % des adultes américains de plus de 65 ans se lèvent au moins une fois pour se soulager (3).

En pratique, certains médecins considèrent que la nycturie commence à partir de 2 mictions nocturnes. Mais plus que leur fréquence, c’est leur impact sur la récupération physique et la qualité de vie qui importe véritablement. Lorsqu’elles sont nombreuses, elles réduisent le temps de sommeil global, entraînent parfois des difficultés à se rendormir ou des troubles de l’humeur, et augmentent le risque de chutes nocturnes chez les seniors (4).

Besoin d’uriner la nuit : quelles causes ?

La nycturie est un symptôme souvent multifactoriel. Elle peut résulter d’une défaillance d’un ou de plusieurs mécanismes physiologiques. On recense trois grandes causes possibles, parfois combinées (5) :

  • la polyurie globale, qui correspond à une production excessive d’urine de jour comme de nuit : elle est souvent observée lors d’un diabète ou en cas de potomanie (soif permanente et intense) (6) ;
  • la polyurie nocturne, caractérisée par une production excessive d’urine uniquement la nuit : elle peut être associée à des insuffisances cardiaques, circulatoires, hépatiques ou rénales, à des lésions neurologiques, à une apnée du sommeil, à la prise de médicaments diurétiques avant le coucher, ou tout simplement à des modifications physiologiques liées à l’âge (7-9) ;
  • un dysfonctionnement ou une compression de la vessie qui réduisent le volume maximal des mictions et obligent à uriner plus souvent : c’est le phénomène qui est notamment à l’œuvre dans l’hypertrophie bénigne de la prostate ou la prostatite chez l’homme, mais aussi dans les infections urinaires, les calculs vésicaux, l’hyperactivité vésicale ou la grossesse (10-12).

Je me lève la nuit pour uriner : conseils pour réduire la fréquence des mictions nocturnes

Lorsque les mictions nocturnes deviennent foncièrement invalidantes, il convient de se rapprocher d’un urologue afin d’en comprendre la cause. En complément des examens biologiques, la mise en place d’un calendrier mictionnel (où seront notés les horaires et les volumes des mictions) servira à orienter le diagnostic.

Toutefois, de simples changements dans vos habitudes peuvent déjà vous apporter un certain soulagement :

  • mangez moins salé. Il semblerait qu’une consommation excessive d’aliments salés pendant la journée donne plus envie d’uriner la nuit en entretenant la rétention d’eau (13) ;
  • limitez les excitants et les épices dans votre alimentation. Le café et le thé exerceraient conjointement une action diurétique (qui augmente la production d’urine) et une contraction accrue des muscles de la vessie (qui devient plus « excitable ») (14). Les condiments piquants comme le piment pourraient quant à eux irriter les parois vésicales, tout comme l’alcool qui inhibe parallèlement l’action de la vasopressine (15) ;
  • buvez moins le soir. Réduisez vos apports hydriques en fin de journée, toutes sources confondues (verres d’eau, tisanes, bouillons…) (16) ;
  • perdez du poids si besoin. Le surpoids majore le risque de maladies métaboliques associées à la nycturie (hypertension, diabète…) et induit une pression intra-abdominale supplémentaire (17) ;
  • prévenez la constipation. L’accumulation des selles dans le tractus intestinal peut directement « peser » sur les organes urinaires, en raison de la proximité entre le côlon et la vessie (18) ;
  • relaxez-vous. Il existe vraisemblablement un lien bidirectionnel entre les états de stress et l’envie d’uriner la nuit, notamment en cas d’hyperactivité vésicale (19) ;
  • rapprochez-vous éventuellement d’un ostéopathe. Si vous avez une vessie hyperactive, l’ostéopathie peut apporter une réponse salutaire en levant certains blocages articulaires ou nerveux susceptibles d’entraver son fonctionnement, voire en travaillant le renforcement du plancher pelvien (exercices de Kegel) en cas de fuites urinaires associées (20).

Quelles plantes pour ne pas uriner la nuit ?

Certains traitements naturels pour ne plus uriner la nuit sont plus spécifiques à l’homme, tandis que d’autres s’adressent également aux femmes.

Il est établi que les ingrédients de la graine de courge, notamment ses phytostérols et son zinc, ont un effet positif sur la vessie chez l’homme comme chez la femme. Elle contribue au maintien d’une bonne fonction vésicale et d'un débit urinaire normal (21) Elle participe en outre à soutenir la prostate, notamment en inhibant l’action de l’enzyme 5-alpha réductase, chargée de convertir la testostérone en DHT (dont des taux trop importants induisent une augmentation du volume prostatique) (22). En cas de mictions nocturnes trop fréquentes, vous pouvez donc envisager une supplémentation en huile de pépin de courge (par exemple avec Pumpkin Seed Oil).

Votre nycturie s’accompagne de brûlures, d’une pesanteur dans le bas-ventre, de difficultés à uriner ? Ces signes peuvent témoigner d’une infection des voies urinaires, qui chez certaines femmes, prennent un caractère récidivant… Dans ce contexte, la canneberge (dite aussi cranberry) est fréquemment proposée comme « correcteur de terrain » naturel. Les études en cours suggèrent que ses proanthocyanidines pourraient exercer un effet anti-adhérent sur les hôtes pathogènes qui peineraient alors à s’arrimer aux parois vésicales (l’extrait de canneberge Cran-Max®, normalisé à 7,2 % de proanthocyanidines de type A, bénéficie de la technologie brevetée Bio-Shield® pour une délivrance ciblée des ingrédients actifs) (23).

Messieurs, si votre prostate vous joue des tours, sachez que d’autres plantes peuvent venir à votre rescousse. C’est le cas du palmier nain : utilisé par les Amérindiens depuis des siècles, il soutient la fonction urinaire en cas de grossissement prostatique, très certainement du fait de sa richesse en acides gras libres et en stérols (24). Même combat pour le prunier d’Afrique, riche en bêta-sitostérols, qui participe au confort urinaire masculin (25). Vous pouvez justement retrouver ces extraits végétaux dans des formules synergiques dédiées à la glande prostatique (comme ProstaNatural Formula, qui renferme également de la racine d’ortie qui soutient la santé de la prostate, et du zinc qui participe au maintien d'un taux normal de testostérone dans le sang) (26-27).

Le conseil SuperSmart

Références scientifiques

  1. Leslie SW, Sajjad H, Singh S. Nocturia. [Updated 2023 Mar 11]. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2024 Jan-. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK518987/
  2. Asplund R. The nocturnal polyuria syndrome (NPS). Gen Pharmacol. 1995 Oct;26(6):1203-9. doi: 10.1016/0306-3623(94)00310-j. PMID: 7590108.
  3. Leslie SW, Sajjad H, Singh S. Nocturia. 2023 Mar 11. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2024 Jan–. PMID: 30085529.
  4. Stewart RB, Moore MT, May FE, Marks RG, Hale WE. Nocturia: a risk factor for falls in the elderly. J Am Geriatr Soc. 1992 Dec;40(12):1217-20. doi: 10.1111/j.1532-5415.1992.tb03645.x. PMID: 1447437.
  5. Fine ND, Weiss JP, Wein AJ. Nocturia: consequences, classification, and management. F1000Res. 2017 Sep 1;6:1627. doi: 10.12688/f1000research.11979.1. PMID: 29026531; PMCID: PMC5583737.
  6. Fu Z, Wang F, Dang X, Zhou T. The association between diabetes and nocturia: A systematic review and meta-analysis. Front Public Health. 2022 Oct 3;10:924488. doi: 10.3389/fpubh.2022.924488. PMID: 36262225; PMCID: PMC9574227.
  7. Redeker NS, Adams L, Berkowitz R, Blank L, Freudenberger R, Gilbert M, Walsleben J, Zucker MJ, Rapoport D. Nocturia, sleep and daytime function in stable heart failure. J Card Fail. 2012 Jul;18(7):569-75. doi: 10.1016/j.cardfail.2012.05.002. PMID: 22748491; PMCID: PMC3389347.
  8. Di Bello F, Napolitano L, Abate M, Collà Ruvolo C, Morra S, Califano G, Capece M, Creta M, Scandurra C, Muzii B, Di Nola C, Bochicchio V, Nocini R, Abbate V, Maldonato NM, Dell'Aversana Orabona G, Longo N, Cantone E. "Nocturia and obstructive sleep apnea syndrome: A systematic review". Sleep Med Rev. 2023 Jun;69:101787. doi: 10.1016/j.smrv.2023.101787. Epub 2023 Apr 29. PMID: 37167825.
  9. Haddad R, Denys P, Arlandis S, Giannantoni A, Del Popolo G, Panicker JN, De Ridder D, Pauwaert K, Van Kerrebroeck PE, Everaert K. Nocturia and Nocturnal Polyuria in Neurological Patients: From Epidemiology to Treatment. A Systematic Review of the Literature. Eur Urol Focus. 2020 Sep 15;6(5):922-934. doi: 10.1016/j.euf.2020.02.007. Epub 2020 Mar 17. PMID: 32192920.
  10. Oelke M, Fangmeyer B, Zinke J, Witt JH. Nykturie beim Benignen Prostatasyndrom [Nocturia in men with benign prostatic hyperplasia]. Aktuelle Urol. 2018 Aug;49(4):319-327. doi: 10.1055/a-0650-3700. Epub 2018 Aug 7. PMID: 30086589.
  11. Foon R, Drake MJ. The overactive bladder. Ther Adv Urol. 2010 Aug;2(4):147-55. doi: 10.1177/1756287210373757. PMID: 21789091; PMCID: PMC3126078.
  12. Beyazıt A, Hakverdi AU, Gözükara KH. The Effect of Pregnancy on Urinary Symptoms. 2023 Aug 28;15(8):e44232. doi: 10.7759/cureus.44232. PMID: 37772213; PMCID: PMC10523107.
  13. Monaghan TF, Michelson KP, Wu ZD, Gong F, Agudelo CW, George CD, Alwis US, Epstein MR, Mekki P, Flores VX, Bliwise DL, Everaert K, Vande Walle J, Weiss JP, Lazar JM. Sodium restriction improves nocturia in patients at a cardiology clinic. J Clin Hypertens (Greenwich). 2020 Apr;22(4):633-638. doi: 10.1111/jch.13829. Epub 2020 Feb 12. PMID: 32049435; PMCID: PMC8029872.
  14. Park J, Lee H, Kim Y, Norton C, Woodward S, Lee S. Effectiveness of Fluid and Caffeine Modifications on Symptoms in Adults With Overactive Bladder: A Systematic Review. Int Neurourol J. 2023 Mar;27(1):23-35. doi: 10.5213/inj.2346014.007. Epub 2023 Mar 31. PMID: 37015722; PMCID: PMC10073005.
  15. Miotła P, Dobruch J, Lipiński M, Drewa T, Kołodziej A, Barcz E, Baranowski W, Rechberger T, Chłosta PL. Diagnostic and therapeutic recommendations for patients with nocturia. Cent European J Urol. 2017;70(4):388-393. doi: 10.5173/ceju.2017.1563. Epub 2017 Sep 25. PMID: 29410891; PMCID: PMC5791408.
  16. Oelke M, De Wachter S, Drake MJ, Giannantoni A, Kirby M, Orme S, Rees J, van Kerrebroeck P, Everaert K. A practical approach to the management of nocturia. Int J Clin Pract. 2017 Nov;71(11):e13027. doi: 10.1111/ijcp.13027. Epub 2017 Oct 5. PMID: 28984060; PMCID: PMC5698733.
  17. Moon S, Chung HS, Yu JM, Ko KJ, Choi DK, Kwon O, Lee YG, Cho ST. The Association Between Obesity and the Nocturia in the U.S. Population. Int Neurourol J. 2019 Jun;23(2):169-176. doi: 10.5213/inj.1938062.031. Epub 2019 Jun 30. PMID: 31260617; PMCID: PMC6606941.
  18. Yamamoto Y, Furukawa S, Miyake T, Yoshida O, Shiraishi K, Hashimoto Y, Tange K, Hanayama M, Kitahata S, Ninomiya T, Yagi S, Suzuki S, Shibata N, Murakami H, Ohashi K, Tomida H, Takeshita E, Ikeda Y, Hiasa Y. Severity of Nocturia and Constipation in Patients With Ulcerative Colitis. 2023 Nov;181:119-123. doi: 10.1016/j.urology.2023.07.035. Epub 2023 Aug 12. PMID: 37579856.
  19. Melotti IGR, Juliato CRT, Tanaka M, Riccetto CLZ. Severe depression and anxiety in women with overactive bladder. Neurourol Urodyn. 2018 Jan;37(1):223-228. doi: 10.1002/nau.23277. Epub 2017 Apr 13. PMID: 28407347.
  20. Franke H, Hoesele K. Osteopathic manipulative treatment (OMT) for lower urinary tract symptoms (LUTS) in women. J Bodyw Mov Ther. 2013 Jan;17(1):11-8. doi: 10.1016/j.jbmt.2012.05.001. Epub 2012 Jun 17. Erratum in: J Bodyw Mov Ther. 2014 Jan;18(1):92. PMID: 23294678.
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  22. Kang XC, Chen T, Zhou JL, Shen PY, Dai SH, Gao CQ, Zhang JY, Xiong XY, Liu DB. Phytosterols in hull-less pumpkin seed oil, rich in ∆7-phytosterols, ameliorate benign prostatic hyperplasia by lowing 5α-reductase and regulating balance between cell proliferation and apoptosis in rats. Food Nutr Res. 2021 Dec 2;65. doi: 10.29219/fnr.v65.7537. PMID: 34984064; PMCID: PMC8693601.
  23. Howell AB. Bioactive compounds in cranberries and their role in prevention of urinary tract infections. Mol Nutr Food Res. 2007 Jun;51(6):732-7. doi: 10.1002/mnfr.200700038. PMID: 17487930.
  24. Wilt T, Ishani A, Mac Donald R. Serenoa repens for benign prostatic hyperplasia. Cochrane Database Syst Rev. 2002;(3):CD001423. doi: 10.1002/14651858.CD001423. Update in: Cochrane Database Syst Rev. 2009;(2):CD001423. PMID: 12137626.
  25. Wilt T, Ishani A, Mac Donald R, Rutks I, Stark G. Pygeum africanum for benign prostatic hyperplasia. Cochrane Database Syst Rev. 2002;1998(1):CD001044. doi: 10.1002/14651858.CD001044. PMID: 11869585; PMCID: PMC7032619.
  26. Safarinejad MR. Urtica dioica for treatment of benign prostatic hyperplasia: a prospective, randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover study. J Herb Pharmacother. 2005;5(4):1-11. PMID: 16635963.
  27. Prasad AS, Mantzoros CS, Beck FW, Hess JW, Brewer GJ. Zinc status and serum testosterone levels of healthy adults. 1996 May;12(5):344-8. doi: 10.1016/s0899-9007(96)80058-x. PMID: 8875519.

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