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Régimes monodiètes de pomme, banane, etc. Quels résultats ?

Ne manger qu’un seul aliment (pommes, bananes, raisins, riz complet, etc.) pendant plusieurs jours pour maigrir et détoxifier son organisme ? Découvrez si le régime monodiète mérite d'être suivi ou non.
Monodiète détox de pommes vertes
La monodiète consiste à manger un seul aliment pendant plusieurs jours de suite.
Rédaction Supersmart.
2021-07-20Commentaires (0)

Régime monodiète : définition

Comme leur nom l’indique, les régimes monodiète consistent à ne consommer qu’un seul aliment pendant plusieurs jours.

Concrètement, pendant généralement 3 jours au maximum, les personnes pratiquant les régimes monodiète vont consommer à satiété, c’est-à-dire jusqu’à ne plus avoir faim, un unique aliment tout au long de la journée.

Par ailleurs, le régime monodiète est associé à une consommation accrue de tisanes, infusions, eaux aromatisées, etc. La seule règle concernant la consommation de liquides est que ces derniers ne contiennent pas de sucres ajoutés. Exit donc, en théorie, les kefirs et autres kombucha.

Les régimes monodiète les plus répandus sont les monodiètes de pommes, de bananes, de raisins ou de riz complet mais, en théorie, n’importe quel autre aliment « de base », c’est-à-dire complet et non transformé, peut servir pour une monodiète (pomme de terre, patate douce, pêche, abricot, quinoa, etc.)

La monodiète pour perdre du poids ?

C’est un prestidigitateur américain qui a rendu les régimes monodiètes populaires en 2016 en publiant un ouvrage dans lequel il décrit comment il a réussi à perdre presque 10 kilos en 5 semaines en se nourrissant exclusivement de pommes de terre (1).

Dès lors, ce type de régime est devenu très prisé par celles et ceux qui souhaitaient perdre rapidement du poids. Et ce, malgré les mises en garde des nutritionnistes.

Concrètement, en effet, la monodiète s’apparentant généralement à une forme de jeûne, au-delà des premières 24 heures, le corps puisera principalement dans ses réserves de glycogène, une forme de glucide contenu dans les muscles et le foie principalement, pour subvenir à ses besoins. Il puisera également dans les réserves de protéines que sont les muscles et, également, un peu dans les tissus adipeux (2-3).

En outre, un régime monodiète provoque généralement une perte importante d’eau. En définitive, donc, la perte de poids induite par un régime monodiète suivi sur 2 à 3 jours est essentiellement liée à la perte des réserves de glycogène, d’eau, de muscle et d’un peu de graisse. Ce n’est donc pas un bon régime pour perdre du poids.

Pour perdre du poids, il faudra privilégier une alimentation équilibrée, apportant l’ensemble des macronutriments et des micronutriments nécessaires mais induisant un léger déficit calorique. Pratiquer une activité sportive en plus constitue évidemment une aide supplémentaire. 

Les risques associés à une monodiète 

Et ce, d’autant plus qu’un régime monodiète présente plusieurs risques pour la santé. Au premier rang desquels l’excès de fructose, quand cette monodiète est conduite à base de pommes, bananes et autres fruits.

En effet, par exemple, pour obtenir des apports suffisants pour rester en forme et avoir de l’énergie, il faut, pour atteindre 1600 kcal par jour, consommer :

Or, il est admis que les effets délétères du fructose commencent à apparaître à partir de 100 g par jour chez un adulte sain et de 60 g par jour seulement chez une personne atteinte de diabète de type 2.

En outre, la digestion du fructose entraîne bien souvent diarrhées, flatulences et ballonnements, en particulier chez certaines personnes qui l’assimilent mal et chez les personnes âgées, la digestibilité du fructose diminuant avec l’âge (5).

Mais surtout, la consommation de fructose entraîne la production par les intestins d’acides gras qui conduisent une augmentation du taux de triglycérides dans le sang. En outre, une consommation excessive de fructose favorise la stéatose hépatique (6).

En clair : ne se nourrir que de fruits pour couvrir ses besoins caloriques entraîne les mêmes effets que la consommation d’alcool. Dommage, pour une cure détox…

Par ailleurs, une monodiète n’apporte pas les macronutriments ni les micronutriments nécessaires à l’organisme pour rester en bonne santé : protéines, lipides, minéraux, oligo-éléments, omégas 3, etc.

Donc effectuer une monodiète sur un repas ou deux de temps en temps, voire une journée complète, afin de reposer son système digestif, pourquoi pas. En revanche, ne consommer qu’un seul aliment, même s’il est intrinsèquement bon pour la santé, pendant plusieurs jours apparaît comme une hérésie sur le plan diététique.

La monodiète est-elle une bonne cure détox ?

Car l’autre atout mis en avant pour pratiquer les monodiètes serait celui de détoxifier l’organisme. Les raisons invoquées ? Une monodiète permettrait aux intestins et au foie de se reposer et d’évacuer les composés toxiques produits par la digestion.

Or, quand l’organisme fonctionne bien et que l’alimentation est équilibrée, il est absolument inutile de pratiquer une diète « détoxifiante ».

Mais surtout, comme on vient de le voir, les monodiètes à base de fruits ont plutôt des effets néfastes sur le foie et les taux de triglycérides sanguins.

Pour un « grand nettoyage » et favoriser la détoxification de l’organisme, il vaut donc mieux privilégier, une nouvelle fois, une alimentation saine et équilibrée exempte de produits industriels et/ou ultra transformés et réduite en sucres raffinés. Un régime acido-basique est à ce titre exemplaire pour assainir son organisme.

Et si vous cherchez un coup de pouce pour la santé de votre foie, optez plutôt pour une cure de Liver Support Formula, qui contient de l’artichaut (Cynara scolymus), de la Chlorella algae et du chardon Marie (Silybum marianum), qui participent à la bonne santé du foie (7-9) ainsi que du Picrorhiza kurroa royle, reconnu pour ses effets hépatoprotecteurs (10). Vous pouvez aussi opter pour un complément de desmodium, une fabacée également reconnue pour ses propriétés hépatoprotectrices (11).

Références scientifiques

  1. Penn, Jillette, « Presto ! How I made over 100 pounds disappear and other magical tales »
  2. MAUGHAN, R. J., FALLAH, J., et COYLE, E. F. The effects of fasting on metabolism and performance. British journal of sports medicine, 2010, vol. 44, no 7, p. 490-494.
  3. JENSEN, Michael D., EKBERG, Karin, et LANDAU, Bernard R. Lipid metabolism during fasting. American Journal of Physiology-Endocrinology And Metabolism, 2001, vol. 281, no 4, p. E789-E793.
  4. http://ceed-diabete.org/blog/le-fructose-ange-ou-demon/
  5. DORNAS, Waleska C., DE LIMA, Wanderson G., PEDROSA, Maria L., et al.Health implications of high-fructose intake and current research. Advances in nutrition, 2015, vol. 6, no 6, p. 729-737.
  6. WANG, D. David, SIEVENPIPER, John L., DE SOUZA, Russell J., et al.Effect of fructose on postprandial triglycerides: a systematic review and meta-analysis of controlled feeding trials. Atherosclerosis, 2014, vol. 232, no 1, p. 125-133.
  7. KRAFT, K. Artichoke leaf extract—recent findings reflecting effects on lipid metabolism, liver and gastrointestinal tracts. Phytomedicine, 1997, vol. 4, no 4, p. 369-378.
  8. SHIM, Jae-Young, SHIN, Hye-seoung, HAN, Jae-Gab, et al.Protective effects of Chlorella vulgaris on liver toxicity in cadmium-administered rats. Journal of medicinal food, 2008, vol. 11, no 3, p. 479-485.
  9. SUCHÝ, P., STRAKOVÁ, E., KUMMER, V., et al.Hepatoprotective effects of milk thistle (Silybum marianum) seed cakes during the chicken broiler fattening. Acta Veterinaria Brno, 2008, vol. 77, no 1, p. 31-38.
  10. VAIDYA, A. B., ANTARKAR, D. S., DOSHI, J. C., et al.Picrorhiza kurroa (Kutaki) Royle ex Benth as a hepatoprotective agent--experimental & clinical studies. Journal of Postgraduate Medicine, 1996, vol. 42, no 4, p. 105.
  11. KALYANI, G. A., RAMESH, C. K., et KRISHNA, V. Hepatoprotective and antioxidant activities of Desmodium triquetrum DC. Indian journal of pharmaceutical sciences, 2011, vol. 73, no 4, p. 463.
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© 1997-2024 Fondation pour le Libre Choix. Tous droits de reproduction réservés
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