Quel complément alimentaire en cas d’infection urinaire ?
Confort urinaire et cranberry : un duo célèbre
Baie médicinale fétiche des Amérindiens pour traiter les dysfonctions urinaires, la canneberge (ou cranberry) concentre une teneur élevée en proanthocyanidines.
De multiples études scientifiques prêtent à ces précieux polyphénols une certaine aptitude à limiter l’adhésion des bactéries pathogènes aux cellules épithéliales de la vessie. Les proanthocyanidines de type A (mises en avant dans les capsules Cran-Max) sont celles qui ont montré la meilleure efficacité.
Le D-mannose, un piège tendu aux bactéries urinaires
Le D-mannose est un sucre simple voisin du glucose présent naturellement dans certains fruits (canneberge, pêche, myrtille...). Non métabolisé par le foie, il rejoint directement les reins puis les voies urinaires.
Sa structure particulière l’autorise à se fixer aux récepteurs des bactéries infectieuses pour les empêcher de s’accrocher à l’endothélium de la vessie, ce qui facilite leur évacuation (la formule complète U-Tract Forte combine ainsi D-mannose, cranberry, pissenlit et hibiscus pour maximiser son efficacité).
Le pissenlit, la plante diurétique par excellence
Si sa racine favorise la santé hépatique, les feuilles du pissenlit (Taraxacum officinale) exercent une action drainante et dépurative. En infusion, elles sont traditionnellement conseillées pour augmenter le volume des urines et faciliter l’élimination de l’eau par reins, ce qui a pour effet de « rincer » les voies urinaires.
Ce même mécanisme explique qu’elles puissent dans le même temps limiter l’accumulation des substances impliquées dans la formation de calculs rénaux (cf. nos gélules Kidney Detox Formula). Relevons que d’autres plantes, comme la piloselle, disposent des mêmes propriétés.
L’infusion de bruyère, le rituel prévention
Les sommités fleuries de la bruyère renferment de l’acide ursolique qui module les réactions inflammatoires, mais aussi de l’arbutoside convertie par les bactéries intestinales en hydroquinone, molécule aux propriétés antiseptiques. Ses flavonoïdes agiraient simultanément sur l’élimination des urines en faisant pression sur les membranes cellulaires. Elles s’emploient traditionnellement en tisane à titre préventif, en cures de 15 à 20 jours par mois, à raison d’une poignée par litre d’eau à répartir tout au long de la journée.
Quel complément alimentaire en cas de vessie hyperactive ?
Plusieurs études s’accordent sur l’intérêt de l’huile de pépins de courge pour améliorer le bien-être et la qualité de vie des personnes atteintes d’hyperactivité vésicale et de vessie irritable. Si son mécanisme est encore à élucider, il se pourrait que sa richesse en sitostérols soit à l’origine de ses bénéfices.
Son association synergique avec le germe de soja aiderait en particulier à réharmoniser les contractions-dilatations de la vessie (à découvrir dans la formule large spectre Complete Uricare).
Pour le confort urinaire de la femme ménopausée
Après la ménopause, de nombreuses femmes expérimentent les désagréments du syndrome génito-urinaire, parmi lesquels des fuites urinaires, des mictions impérieuses et fréquentes ou encore des infections urinaires à répétitions. La cause principale de ce phénomène se trouverait du côté des variations hormonales, plus exactement de la baisse de l’activité œstrogénique, qui ont cours à cette période. Du fait de sa riche en phytoœstrogènes chimiquement proches de l’estradiol, la plante thaïlandaise Pueraria mirifica se présente comme un appui naturel prometteur.
Quel complément alimentaire pour le confort urinaire chez l’homme ?
Chez les hommes, le lien entre confort urinaire et prostate est étroit. Du fait de la position de la glande prostatique, une augmentation de son volume peut entraîner une compression vésicale susceptible d’entraver la miction.
Pour ces problématiques typiquement masculines, l’huile de graines de courge se distingue une fois encore. Sa teneur en delta-7-stérols interférerait avec les récepteurs androgéniques impliqués dans le grossissement de la prostate (voir à cet effet Pumpkin Seed Oil).
À noter que d’autres plantes contribuant à la santé prostatique, comme la racine d’ortie ou le palmiernain, sont à retrouver dans nos compléments dédiés au confort de la prostate.
Pourquoi la femme est-elle plus exposée aux cystites ?
Les femmes sont naturellement plus touchées par les épisodes de cystites que les hommes essentiellement pour des raisons anatomiques. Il convient de rappeler que la majorité des infections urinaires sont provoquées par la bactérie E. coli qui réside couramment dans notre tube digestif.
Chez la femme, sa migration dans les voies urinaires basses est largement favorisée par deux facteurs : la proximité de l’anus avec le méat urétral (orifice duquel s’écoule l’urine) et la morphologie de l’urètre (canal urinaire reliant le méat et la vessie) qui est plus court et plus rectiligne.
Quels sont les symptômes des infections urinaires ?
Une infection urinaire (cystite) se manifeste généralement par :
- des brûlures à la miction;
- une urine trouble et/ou malodorante;
- des besoins fréquents d’uriner malgré un jet d’urine faible;
- une sensation de pesanteur dans le bas-ventre.
Important : circonscrite à la vessie, la cystite n’occasionne habituellement pas de fièvre. En revanche, une douleur marquée dans la région lombaire et une température corporelle anormalement élevée sont des signes évocateurs d’une atteinte rénale (pyélonéphrite) qui relève d’une urgence médicale.
Comment prévenir les infections urinaires récidivantes ?
Les infections urinaires pourraient être prévenues par l’observation de plusieurs règles d’hygiène, bien qu’elles n’aient pas toutes été validées scientifiquement :
- buvez beaucoup d’eau (plus 1,5 L par jour) sous toutes ses formes : bouillons, tisanes… ;
- ne vous retenez pas d’aller aux toilettes pour éviter la stagnation et la prolifération des germes dans le tractus urinaire ;
- essuyez-vous toujours d’avant en arrière (vers l’anus) pour prévenir l’implantation des bactéries intestinales dans les voies urinaires ;
- urinez immédiatement après les rapports sexuelspour éliminer les éventuels micro-organismes résiduels ;
- évitez le recours aux gels spermicides qui majorent le risque de cystite ;
- préférez les sous-vêtements en coton;
- maintenez une bonne hygiène intime en utilisant des bases lavantes douces et non irritantes (pas de savon) ;
- limitez au maximum la consommation de sucre qui perturbe l’équilibre de la flore bactérienne et alimente les bactéries pathogènes.
Comment ne plus avoir une vessie hyperactive ?
L’hyperactivité vésicale se définit comme un besoin impérieux et irrépressible d’uriner alors même que la vessie est incomplètement remplie, de jour comme de nuit. Elle touche aussi bien les femmes que les hommes, et son incidence augmente avec l’âge.
La vessie hyperactive est associée à un resserrement inopportun du détrusor, le muscle vésical, qui est censé se contracter uniquement lorsque la vessie est pleine. Il en résulte des envies fréquentes et urgentes d’uriner, pouvant même se solder par des incontinences si se rendre aux toilettes s’avère impossible.
S’il existe certains facteurs de risque prédisposants (infections urinaires, calculs rénaux, maladies du système nerveux, surpoids, grossesse, ménopause…), des mesures diététiques suffisent parfois à améliorer la situation. Il est notamment recommandé de limiter sa consommation de café, d’alcool, de boissons gazeuses, de jus de fruits, de vinaigre, de chocolat et d’épices qui tendent à « exciter » la vessie.
En parallèle, la rééducation vésicale, qui vise à identifier les mécanismes qui sous-tendent l’envie d’uriner, peut contribuer à améliorer le contrôle de la vessie et à réduire les fréquences de miction.