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10 aliments qui augmentent les douleurs

Découvrez la liste des pires aliments susceptibles de déclencher des douleurs ou d’aggraver celles dont vous souffrez déjà.

Aliments inflammatoires

La charcuterie, championne des gras trans

Les graisses saturées et trans sont à éviter en cas de douleurs inflammatoires (maladies inflammatoires, ulcère, colite ulcéreuse…) car elles augmentent fortement l'inflammation, en plus de rendre la digestion difficile.

La charcuterie, famille d’aliments à base de viande et d'abats, crues ou cuites, est sans doute l’une des sources les plus importantes de ces mauvaises graisses.

Les types de douleurs concernés : les douleurs inflammatoires.

Les autres aliments qui aggravent les douleurs pour les mêmes raisons :

  • le beurre, la crème et les fromages (surtout ceux à pâte molle) ;
  • l’huile de palme et l’huile de coco ;
  • les viandes rouges ;
  • les margarines hydrogénées ;
  • la plupart des produits industriels : plats préparés, biscuits, viennoiseries, pâtisseries, etc.

Une astuce naturelle intéressante : certains aliments à l’inverse, sont réputés pour leurs effets anti-inflammatoires : le gingembre, le curcuma… On les retrouve dans des compléments alimentaires synergiques (comme la formule InflaRelief).

Le chocolat, déclencheur de migraines

Le chocolat est formellement identifié comme l’un des quatre déclencheurs potentiels des crises de migraine.

La migraine est une maladie qui touche 15 à 20 % de la population occidentale, et seulement 10 % des crises seraient liées à un facteur alimentaire.

On ignore encore les mécanismes d’action précis du chocolat vis-à-vis de de la migraine, mais les journaux alimentaires des « migraineux réguliers » montrent qu’il joue un rôle incontestable dans la survenue de certaines crises.

Les types de douleurs concernés : les douleurs migraineuses.

Les autres aliments qui aggravent les douleurs pour les mêmes raisons :

  • le fromage ;
  • les agrumes ;
  • l’alcool (principalement le vin rouge et la bière), etc.

Pourquoi il faut relativiser : le chocolat est un « aliment plaisir », et la recherche a montré que ce type d’aliment pourrait aussi soulager à très court terme les douleurs existantes (arthrose, douleurs musculaires, douleurs neurologiques…) (1)

Le beurre de cacahuète, (trop) riche en oméga-6

Les aliments très riches en oméga-6 (et plus particulièrement en acide arachidonique), comme le beurre de cacahuète, peuvent contribuer de leur côté à l’inflammation chronique de l’organisme à long terme, en augmentant la production de leucotriènes et de prostaglandines (2).

Les types de douleurs concernés : les douleurs inflammatoires à long terme. Ils ne déclencheront pas de douleurs immédiates après leur consommation.

Les autres aliments qui aggravent les douleurs pour les mêmes raisons :

  • les oléagineux (cacahuètes, noisettes, amandes...) ;
  • les graines de pavot, de tournesol et de sésame ;
  • l’huile de maïs ;
  • l’huile de sésame ;
  • l’huile de tournesol ;
  • l’huile de pépin de raisin ;
  • l’huile d'arachide ;
  • les margarines, etc.

Une astuce naturelle intéressante : les douleurs inflammatoires chroniques semblent notamment être exacerbées par un déséquilibre entre les oméga-3 et les oméga-6. Veillez donc à consommer suffisamment d’oméga-3, en mangeant des poissons gras, des noix ou en prenant des compléments alimentaires (comme Super Omega 3, le plus pur et le plus stable du marché).

La sauce soja pourrait amplifier les douleurs existantes

La sauce soja est naturellement l’un des aliments les plus riches en glutamate (3). Certains fabricants y ajoutent en plus du glutamate monosodique (GMS) pour renforcer son goût « umami ».

De nombreuses études ont montré que le glutamate est un neurotransmetteur excitateur du cerveau humain, et certaines suggèrent que limiter la consommation d’aliments qui en contiennent pourrait aider à réduire certaines douleurs chez certaines personnes (4). Ce sujet est toutefois encore débattu.

Les types de douleurs concernés : le glutamate pourrait bien amplifier anormalement des douleurs existantes, suscitées par des stimulus douloureux (hyperalgésie), et plus spécifiquement les douleurs liées à la fibromyalgie, au syndrome de l’intestin irritable (5) et aux migraines.

Les autres aliments qui aggravent les douleurs pour les mêmes raisons :

  • la plupart des aliments industriels (le GMS est un exhausteur de goût fréquemment utilisé dans les plats préparés) ;
  • le parmesan ;
  • les graines de courge ;
  • les amandes ;
  • les pois cassés (6), etc.

Les boissons sucrées, pro-inflammatoires par excellence

C’est bien connu : le sucre blanc a lui aussi un effet pro-inflammatoire sur l’organisme.

Particulièrement corrosif, il exacerbe les symptômes de l’inflammation et contribue donc aux douleurs à long terme, en plus d’augmenter le risque de développer des maladies chroniques comme le diabète.

Les boissons sucrées (sodas, jus de fruits, alcools), plébiscitées par les jeunes gens, figurent parmi les aliments qui en contiennent le plus.

Les types de douleurs concernés : les douleurs à long terme.

Les autres aliments qui aggravent les douleurs pour les mêmes raisons :

  • les sirops ;
  • les céréales très sucrées ;
  • les bonbons et sucreries ;
  • les viennoiseries et gâteaux ;
  • la crème glacée et les desserts glacés.

Une astuce naturelle intéressante : rappelons que sans remplacer un régime alimentaire équilibré et un mode de vie sain, certaines substances naturelles aident à réduire la teneur en sucre dans le sang. Citons notamment la berbérine (avec Berberine) et le gymnéma (avec Gymnema Sylvestre).

La choucroute et sa richesse en polyamines

La choucroute contient des molécules qui, selon certaines recherches, pourraient avoir la capacité d'augmenter notre sensibilité à la douleur : les polyamines (putrescine, spermine, agmatine…) (7)

Ces polyamines pourraient en effet exercer un effet stimulant sur les récepteurs NMDA présents au niveau du cerveau.

Les types de douleurs concernés : les aliments riches en polyamines pourraient ainsi contribuer à renforcer les douleurs existantes (hyperalgésie) et pourraient précipiter des douleurs déclenchées par un stimulus qui est normalement indolore (allodynie).

Les autres aliments qui aggravent les douleurs pour les mêmes raisons :

  • le jus de pamplemousse et le jus d’orange ;
  • le crabe ;
  • le foie de bœuf ;
  • les petits pois ;
  • le porc ;
  • le maïs.

Pourquoi il faut relativiser : bien que la choucroute contienne des polyamines qui pourraient interagir avec les récepteurs NMDA, leur impact sur la sensibilité à la douleur reste complexe et pas pleinement élucidé. Il est important de noter que la choucroute constitue aussi une excellente source de probiotiques naturels bénéfiques pour la santé intestinale.

Le pamplemousse, peu compatible avec les antidouleurs

La famille des agrumes peut exacerber les douleurs parce que ses fruits contribuent à l’apparition de brûlures d’estomac ou de reflux acides en cas de traitement anti-inflammatoire ou de prise régulière d’aspirine.

Il est ainsi vivement conseillé d’éviter de consommer des agrumes, en particulièrement des pamplemousses et des pomélos, dans les deux heures qui précédent la prise de médicaments, afin d’éviter toute interaction indésirable ou une aggravation des douleurs gastriques.

Les types de douleurs concernés : douleurs à l’estomac.

Les autres aliments qui aggravent ces douleurs : même si le mécanisme d’action n’est pas le même, il est conseillé d’éviter les aliments irritants contenant des méthylxanthines quand on souffre de douleurs gastriques :

  • café ;
  • thé ;
  • chocolat ;
  • cola, etc.

Les pois cassés, irritants pour l’intestin

Les aliments riches en fibres insolubles, comme les pois cassés, peuvent aggraver les douleurs et accentuer les diarrhées en cas de syndrome de l’intestin irritable (SII).

Si vous êtes dans ce cas, évitez donc de les consommer de façon excessive.

Vous pouvez toutefois en manger avec parcimonie, car ces aliments restent néanmoins bénéfiques pour la santé générale. Si vous n’en avez pas mangé depuis longtemps, restez prudent(e) et réintroduisez-les pas à pas.

Les types de douleurs concernés : douleurs intestinales.

Les autres aliments qui aggravent les douleurs pour les mêmes raisons :

  • le blé entier et produits à base de blé ;
  • l’épeautre ;
  • les choux et brocolis ;
  • l’ensemble des pois ;
  • les fruits secs ;
  • les graines de lin.

Une astuce naturelle intéressante : les compléments probiotiques sont spécialement conçues pour soutenir l’équilibre du microbiote intestinal et peuvent aider certaines personnes souffrant du SII (c’est le cas de la formule Colon Friendly, qui réunit 4 espèces différentes de probiotiques).

Les abats, trop riches en purines

La goutte est une forme d'arthrite qui touche surtout les hommes, et qui provoque des crises de douleurs articulaires particulièrement vives.

Pour lutter contre cette maladie, il faut éviter au maximum les aliments riches en purines qui font augmenter le taux d'acide urique.

Les abats (ris de veau, foie rognon, cervelle) sont les sources les plus riches en purines.

Les types de douleurs concernés : douleurs articulaires.

Les autres aliments qui aggravent les douleurs pour les mêmes raisons :

  • le hareng ;
  • les anchois ;
  • les sardines ;
  • l’alcool.

Une astuce naturelle intéressante : la cerise acide ou griotte est traditionnellement recommandée en cas de goutte, pour sa capacité potentielle à abaisser les niveaux d’acide urique. On peut en consommer sous forme de complément (comme Tart Cherry Extract, fabriqué avec des cerises acidulées de Montmorency). Veillez toutefois à demander l’avis d’un professionnel de santé.

Le sevrage de la caféine, à l’origine de maux de tête

Dans cette liste, le café est un peu à part. L’aliment ne déclenche pas lui-même de douleurs (bien qu’il puisse causer de l’anxiété et des problèmes de sommeil, pouvant eux-mêmes être responsables d’autres troubles).

C’est plus précisément sa consommation régulière suivie d’un sevrage qui peut être temporairement pénible.

Les personnes qui boivent tous les jours du café souffrent en effet d’une dépendance physique à la caféine : lorsqu’elles s’arrêtent brusquement d’en consommer, elles éprouvent de l’irritabilité, de la fatigue et souvent un gros mal de tête.

Heureusement, ces symptômes ne durent pas longtemps. Ils se manifestent généralement 18 à 24 heures après la dernière prise de caféine et se dissipent graduellement dans la semaine qui suit.

En bonus : découvrez un  « antidouleur » traditionnel, l’écorce de saule blanc

Pour diminuer ses douleurs, on peut éviter les aliments qui les aggravent, mais aussi plébisciter les composés naturels qui semblent capables de les soulager !

Et le champion en la matière, d’après la médecine traditionnelle, est sans doute l’écorce interne du saule blanc : elle contient de la salicine (un précurseur de l'acide salicylique, le principe actif de l'aspirine) ainsi que de nombreux composés synergiques.

Bien qu’elle soit comestible (on peut notamment en faire du pain), elle est malheureusement trop amère pour être vraiment appréciée.

C’est la raison pour laquelle on l’utilise plutôt en décoction (30 g par litre d'eau), ou mieux encore, sous forme de complément alimentaire normalisé en salicyline (comme Willow Bark Extract).

Le conseil SuperSmart

Références scientifiques

  1. Bell, R. F., Borzan, J., Kalso, E., & Simonnet, G. (2012). Food, pain, and drugs: Does it matter what pain patients eat? Pain, 153(10), 1993–1996. doi:10.1016/j.pain.2012.05.018
  2. Leknes, S., & Bastian, B. (2014). How does pain affect eating and food pleasure? Pain, 155(4), 652–653. doi:10.1016/j.pain.2014.01.0
  3. Fifi AC, Holton KF. Food in Chronic Pain: Friend or Foe? 2020 Aug 17;12(8):2473. doi: 10.3390/nu12082473. PMID: 32824467; PMCID: PMC7469060.
  4. Niciu MJ, Kelmendi B, Sanacora G. Overview of glutamatergic neurotransmission in the nervous system. Pharmacol Biochem Behav. 2012 Feb;100(4):656-64. doi: 10.1016/j.pbb.2011.08.008. Epub 2011 Aug 26. PMID: 21889952; PMCID: PMC3253893.
  5. Holton K.F., Taren D.L., A Thomson C., Bennett R.M., Jones K.D. The effect of dietary glutamate on fibromyalgia and irritable bowel symptoms. Exp. Rheumatol. 2012;30(Suppl. S74):10–17.
  6. Cairns, B. E. (2016). Influence of pro-algesic foods on chronic pain conditions. Expert Review of Neurotherapeutics, 16(4), 415–423. doi:10.1586/14737175.2016.1157471
  7. Estebe JP, Degryse C, Rezzadori G, Dimache F, Daccache G, Le Naoures A, Belbachir A, Schoeffler P, Sérandour AL. Tolerance and efficacy of a polyamine-deficient diet for the treatment of perioperative pain. Nutrition. 2017 Apr;36:33-40. doi: 10.1016/j.nut.2016.02.018. Epub 2016 Mar 8. PMID: 28336105.

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