Une personne sur cinq aura un AVC dans sa vie. Il est temps d’agir maintenant pour réduire considérablement le risque…
Si l’un de vos proches a déjà subi un accident vasculaire cérébral (AVC), alors vous savez que c’est probablement l’un des pires accidents qui peuvent survenir dans une vie. Une personne sur dix seulement récupère intégralement ses capacités physiques et mentales : les autres en gardent des séquelles handicapantes à vie et près de 40 % en meurent dans les mois qui suivent.
Le plus dur, c’est que rien ne laisse jamais présager un tel drame. Le processus est brutal. Imprévisible. Un beau jour, un morceau de plaque graisseuse se détache de la paroi d’une artère et se laisse porter par le courant du flux sanguin. Elle poursuit sa route paisiblement jusqu’à ce qu’elle se retrouve finalement coincée par le rétrécissement naturel ou pathologique du vaisseau. C’est à ce moment-là que tout bascule : l’obstruction qui en résulte va ralentir ou interrompre brusquement la circulation sanguine, réduisant considérablement la quantité d’oxygène disponible pour les milliers de cellules nerveuses qui dépendaient de cette artère pour survivre. Privés d’oxygène – ne serait-ce que pendant quelques minutes – les neurones meurent, sans aucun espoir de régénération. Certains subsistent, lorsque la circulation sanguine est maintenue à un débit très faible, mais le temps est compté : plus le délai entre l’AVC et la prise en charge médicale est long, plus le risque de séquelle grave augmente. Des pans entiers de circuits neuronaux responsables de fonctions complexes comme la sensibilité tactile, l’élocution et l’équilibre, peuvent alors disparaître… Si les dégâts ne sont pas trop importants et que la victime est encore jeune, les circuits neuronaux pourront être partiellement reconstruits grâce aux neurones voisins qui n’ont pas été impactés (ce qu’on appelle la plasticité neuronale) ou par la formation de nouveaux neurones (ce qu’on appelle la neurogénèse), mais il faudra du temps. Dans le cas contraire – le plus fréquent – rien ne sera plus jamais pareil.
Les conséquences de cet accident ont de quoi glacer le sang et il n’est pas étonnant qu’une majorité de personnes ne veulent pas en entendre parler. Mais les faits sont là : une personne sur cinq aura un AVC dans sa vie. Certaines catégories de la population sont particulièrement à risque :
Des graisses circulent en permanence dans nos vaisseaux sanguins. Certaines proviennent de l’alimentation, d’autres sont fabriquées par le foie à partir des apports alimentaires en glucides. Elles voyagent dans tout l’organisme grâce à des transporteurs : les lipoprotéines de basse densité (LDL) les amènent vers les cellules qui en ont besoin, tandis que les lipoprotéines de haute densité (HDL) déchargent les artères et les reconduisent vers le foie où elles seront dégradées. Ces deux transporteurs permettent de réguler la quantité de graisses qui circulent dans le sang.
Parfois, cependant, cette régulation est défaillante. Lorsque les apports en sucres ou en graisses sont trop élevés pendant une période prolongée, les transporteurs LDL sont anormalement en surnombre. Cette situation présente des risques pour la santé. Les graisses qui circulent dans le sang sont très fragiles : elles peuvent être « dégradées » par de nombreux facteurs comme les sucres (on parle de « glycation ») ou les radicaux libres (on parle « d’oxydation »). Cette mésaventure leur est très préjudiciable : aucune cellule n’accepte en effet de faire entrer des graisses « dégradées » en son sein. Elles doivent alors être réexpédiées vers le foie par les transporteurs HDL, pour y être traitées.
Malheureusement, en cas de surnombre, il n’y a pas de place pour tout le monde ! Les transporteurs sont littéralement pris d’assaut. C’est là que le phénomène d’athérosclérose commence : les graisses laissées sur le carreau ont tendance à se déposer sur les parois des artères, en particulier au niveau des zones fragilisées, des embranchements ou des bifurcations. À ce moment, l’alerte est donnée par le système immunitaire. Des macrophages engloutissent les graisses dégradées accolées à la paroi, mais ils restent piégés localement et finissent par mourir par apoptose (c’est le fameux « suicide » cellulaire), formant un dépôt mêlé de débris cellulaires et de graisses oxydées. Voilà à peu près comment se forme une plaque d’athérome. Nous en sommes tous porteurs, mais les plaques les plus volumineuses sont la conséquence d’un excès de lipides sanguins prolongé dans le temps. Ces plaques finissent par se superposer, encrassant totalement les artères et réduisant progressivement leur calibre (c’est ce qu’on appelle une « sténose »).
En réalité, l’organisme tente de réagir à ce mécanisme pathologique autrement que par le système immunitaire. Les cellules de la paroi artérielle se mettent à fabriquer une chape fibreuse, constituée de collagène, afin d’isoler la plaque et la rendre plus stable. Ce phénomène permet de réduire le risque de rupture des plaques, mais les artères perdent indéniablement en élasticité et en souplesse. Et le risque n’est pas complètement écarté : les macrophages encore en vie qui constituent la plaque produisent des protéines capables de digérer le collagène, ce qui provoque à terme un affinement et une fragilisation de la chape. Au bout d’un certain temps, la paroi interne de l’artère peut se fissurer, voire même se rompre, ce qui aboutit à la formation du caillot susceptible de provoquer l’AVC.
L’hyperlipidémie est un acteur majeur de l’AVC, mais il n’est pas le seul : l’hypertension artérielle, qui se caractérise par une pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères, contribue souvent à sa survenue (il multiplie le risque par un facteur 20 [1]). En cas de stress ou d’effort physique, la tension artérielle s’élève pour répondre aux besoins énergétiques des cellules musculaires. C’est un phénomène tout à fait normal qui n’est pas néfaste pour l’organisme, à condition qu’il ne se prolonge pas indéfiniment ! Dans le cas contraire, la pression anormalement élevée abîme progressivement les parois, et peut même provoquer des ruptures, en particulier au niveau des zones déjà fragilisées par les plaques d’athérome.
C’est une situation extrêmement fréquente de nos jours : 50 % des femmes âgées de plus de 65 ans souffrent d’hypertension artérielle, c’est-à-dire que leur tension reste élevée en tout temps, même lorsqu’elles sont au repos. Le surpoids, le manque d’activité physique, le tabagisme, la consommation d’alcool et le stress chronique sont des facteurs qui contribuent fortement à cet état pathologique.
Il existe de nombreux facteurs de risque de l’AVC mais qu’en est-il des facteurs qui influent positivement sur le risque ? Des chercheurs ont passé en revue près de 400 études parues ces 30 dernières années afin de cerner le type d’alimentation qui contribue le mieux à prévenir les AVC (2). Il en ressort 3 mesures principales permettant de diminuer d’au moins 80 % le risque d’AVC.
C’est certainement la principale mesure à adopter pour lutter contre l’AVC. En 2017, des chercheurs de l’Université de Birmingham ont montré comment des apports faibles en potassium favorisaient la rigidité des artères et surtout comment une élévation de ces apports permettait de lutter contre le phénomène d’athérosclérose (3). Un bon équilibre entre les consommations de potassium et de sodium (qu’on trouve dans le sel) est en effet indispensable pour maintenir une pression sanguine optimale.
On estime qu’il faudrait idéalement consommer cinq fois plus de potassium que de sodium, alors qu’au contraire, les régimes occidentaux modernes apportent désormais plus de sodium que de potassium. La faute à un abandon dramatique des fruits et légumes – la source principale de potassium – et au succès fulgurant des plats préparés très riches en sel. Tandis que les besoins en potassium sont estimés à 4 700 mg par jour, les apports atteindraient péniblement 2 300 mg chez les femmes et 3 100 mg chez les hommes (4) dans nos sociétés occidentales…
Renouez avec les aliments riches en potassium (l’ensemble des fruits, légumes et légumineuses, et notamment les haricots blancs, les courges, les épinards et les bananes) et optez si nécessaire pour un complément de potassium incontournable : Potassium Bicarbonate. Il est officiellement reconnu pour optimiser et maintenir la pression sanguine (5), et contient plus de 2000 mg de potassium par dose quotidienne. Prenez évidemment soin de réduire vos apports en sodium dans le même temps.
C’est le deuxième grand constat des chercheurs : les personnes dont la consommation de magnésium est élevée ont moins de risque de subir un AVC. Le magnésium est un oligo-élément indispensable à la santé du cœur et des vaisseaux. Il favorise une pression sanguine normale, réduit les effets du stress en freinant la montée du cortisol, et régularise le rythme cardiaque. On estime que 75 % de la population ont des apports en magnésium insuffisants.
Consommez quotidiennement des aliments riches en magnésium, comme des céréales entières, des noix, des légumineuses, des graines et des légumes de couleur vert foncé. En présence d’un facteur de risque d’AVC (surpoids, diabète de type 2, hyperlipidémie, antécédents familiaux, hypertension…), il est même recommandé de prendre un complément de magnésium au cours des repas. Pour éviter les possibles effets indésirables du magnésium sur le plan digestif, il est vivement recommandé de choisir un complément présentant la meilleure disponibilité possible (à ce jeu, l’orotate de magnésium est imbattable). Il est également conseillé de le prendre au cours d’un repas riche en protéines et en prébiotiques (fibres) pour améliorer son transport vers le sang (6).
Une méta-analyse plus récente et spécifiquement dédiée aux AVC et aux troubles cardiovasculaires (7) a montré que les suppléments de vitamine B9 (qu’on appelle aussi les folates) réduisaient le risque d’AVC de 20 à 70 %. Pour cela, on recommande la prise d’un complément de folates de référence, comme SuperFolate, pendant au moins 6 semaines. Les compléments de vitamine B9 agissent surtout en réduisant la pression artérielle chez les personnes hypertendues et en diminuant le taux d’homocystéine dans le sang (un autre facteur de risque des maladies cardiovasculaires et de l’AVC). On trouve également des folates dans la viande et certains légumes, mais la cuisson, la mise en conserve et la congélation diminuent drastiquement leur teneur.
Si vous êtes victime d’hypertension, nous vous recommandons fortement de parcourir l’ensemble de nos compléments pour le cœur. Si vous êtes plutôt victime d’hyperlipidémie, il existe également de nombreux moyens naturels de réduire le taux de lipides sanguins.
Enfin, si vous avez déjà été victime d’un AVC ou d’un autre accident ischémique ou si vous cumulez plusieurs facteurs de risque, sachez qu’il peut être pertinent de prendre de l’écorce de saule blanc, l’alternative végétale à l’aspirine médicamenteuse. L’action de l’acide salicylique contenue dans ce complément 100 % naturel s’oppose à la formation de caillots et réduit donc le risque de survenue d’un accident cardio-vasculaire.
Je dois agir maintenant si je fais partie des personnes suivantes :
Références scientifiques
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